Illustration d’un tunnel de conversion artistique, du premier contact au soutien abonné

Convaincre avec sincérité : le copywriting pour les artistes qui veulent vivre de leur création

L’essentiel !

Thématique Copywriting, création de contenu, relation abonné
Public cible Créateurs artistiques (musiciens, performeurs, illustrateurs…) utilisant OF, Ko-fi, Patreon
Bénéfice clé Améliorer ses textes pour fidéliser sans racoler
Temps de lecture estimé 6 à 7 minutes
Date de mise à jour juillet 2025
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“Viens sur mon OnlyFans.”
Encore et toujours cette même formule, balancée sans contexte, sans promesse, sans style.
Quand tu proposes du contenu sexy, ça peut suffire. Quand tu proposes de l’art, c’est un sabordage.

Dans l’univers de l’OnlyFans Management, le copywriting est souvent réduit à du racolage déguisé. Pourtant, pour les musiciens, vidéastes, illustrateurs ou performeurs qui utilisent OF (ou autre plateforme d’abonnement) comme une plateforme de création, les règles sont différentes.

👉 Ton objectif n’est pas de faire fantasmer. C’est de créer une relation.
👉 Ton enjeu n’est pas le buzz. C’est la fidélité.
👉 Ton copywriting n’est pas une pub. C’est la voix de ton univers.

Dans cet article, on va voir comment écrire pour convertir — sans se trahir.
On verra les erreurs fréquentes, les bons réflexes, et des exemples concrets à reprendre ou à adapter.
Le but ? Que tes mots fassent le lien entre ton art… et ceux qui veulent te soutenir.

Pourquoi le copywriting est indispensable en OFM artistique


1. Parce que les mots précèdent l’abonnement

Avant de voir ton contenu, les gens voient tes mots.
Ta bio, ton teaser, ton message d’accueil, ton post de présentation sur les réseaux — tout ça, c’est du texte.

Un bon visuel attire.
Mais ce qui convertit, ce sont les mots.
Et si ton message est flou, banal ou mal tourné… tu laisses passer des soutiens potentiels.


2. Parce que tu vends de l’émotion, pas un produit fini

Quand on vend une formation ou un e-book, on peut se reposer sur des bénéfices clairs.
Toi, tu vends quelque chose de plus subtil : un univers, un processus, une relation créateur / fan.

Le copywriting devient alors un outil de mise en récit.

  • Qu’est-ce qu’on va vivre en te suivant ?
  • Qu’est-ce qu’on partage avec toi ?
  • Pourquoi ton espace “exclusif” est-il différent de ton Instagram ?

Si tu ne racontes rien, tu n’embarques personne.


3. Parce que l’éthique fait partie de ta marque

Certains créateurs explosent grâce à un marketing agressif.
Mais quand on crée pour des raisons artistiques, le fond et la forme doivent rester cohérents.

Si tu communiques comme un vendeur de rêve, tu perds la connexion.
Le copywriting est une chance : il te permet de vendre avec honnêteté, finesse, et cohérence.

Tu ne manipules pas : tu poses un cadre, tu donnas envie, tu montres la valeur de ce que tu proposes.

Les grandes erreurs à éviter quand on vend du contenu artistique

Dans le feu de l’action (ou sous l’influence de certains “coachs”), beaucoup de créateurs artistiques reproduisent les codes du marketing agressif. Mauvaise idée. Voici les erreurs qui plombent ta crédibilité — et ta conversion.


❌ 1. Le faux teasing qui déçoit dès la première publication

Tu promets du contenu “jamais vu”, “bouleversant”, “intime”… et tu publies un extrait flou d’un morceau en cours ou une photo mal cadrée.

Le résultat ? Déception immédiate.
Tu as survendu une promesse que tu n’avais pas définie.
Le teasing fonctionne si le contenu suit. Sinon, tu perds la confiance — parfois pour toujours.


❌ 2. Les promesses floues ou génériques

“Contenu exclusif”, “behind the scenes”, “accès backstage”… ok, mais quoi exactement ?

Un bon copywriting traduit ces formules en éléments concrets :

  • “Une maquette par semaine avec mes annotations”
  • “Mes brouillons de paroles en version commentée”
  • “Un podcast vocal à l’arrache, chaque dimanche soir”

Sois précis, ou tu seras ignoré.


❌ 3. Un ton sans rapport avec ton univers

Tu fais de la folk minimaliste… mais tu communiques comme un infopreneur sous stéroïdes.
Tu écris “Rejoins l’élite de mes fans les plus chauds 🔥” alors que ton projet est poétique, lent, fragile.

Résultat : dissonance.
Les mots doivent prolonger ta musique, ton style, ton ambiance.


❌ 4. L’appel à l’action forcé ou creux

“Abonne-toi maintenant”, “Tu vas tout rater”…
Sans preuve, sans contexte, sans promesse claire, ces CTA (call to action) sonnent creux.

À la place, offre une ouverture :

“Tu veux entrer dans le processus ? C’est par ici.”
“Je t’envoie ce que je ne publie nulle part ailleurs.”
“Ici, c’est ce que je n’ose pas montrer sur Insta.”

Les fondamentaux d’un bon copywriting artistique

Pas besoin d’avoir lu tous les bouquins de copywriting pour écrire des textes efficaces. Il suffit d’appliquer quelques principes simples, adaptés à ton univers créatif — et à ton public.


1. Clarifier la promesse

Avant de convaincre, il faut rendre lisible ce qu’on propose.
Pas en mode brochure, mais avec des mots simples, humains, concrets.

“Ici, tu trouveras une vidéo de création par semaine.”
“Je poste des démos, des brouillons, et parfois des ratés.”
“C’est l’endroit où je réfléchis à voix haute avant de publier quoi que ce soit.”

Si tu dois résumer ton offre en une phrase, tu es sur la bonne voie.


2. Choisir un ton aligné avec ton univers

Ton style d’écriture doit prolonger ce que tu es.
Ironique, brut, doux, mystique, engagé, mélancolique… peu importe, tant que c’est cohérent.

Évite les copier-coller de slogans vus partout. Tu n’es pas un coach business.
Tu es un artiste. Parle comme tel.


3. Écrire pour engager, pas pour buzzer

Les punchlines à clics, c’est bien pour TikTok.
Toi, tu veux créer une relation durable, pas juste faire du bruit.

Pose-toi toujours cette question :

“Est-ce que ce que j’écris donne envie de me suivre… ou juste de cliquer puis oublier ?”

Parfois, une phrase sincère touche plus qu’un effet de style.


4. Appuyer ce qui rend ton offre unique

Même si tu n’es pas “original” dans l’absolu, tu l’es dans ta manière de faire.

Exemples :

  • Ton rythme de publication (spontané ou rituel),
  • Le format (notes audio, journal manuscrit, vidéos non montées),
  • Ton regard (écolo, queer, militant, introspectif…),
  • Ton exigence artistique (version instrumentale + texte + contexte)

Tout ça se raconte. Et c’est ça qui fait la différence.

Formats à travailler et exemples de textes bien sentis

Le copywriting dans l’OFM artistique, ce n’est pas juste la bio.
Chaque point de contact entre toi et ton audience est une opportunité d’écrire juste. Voici les formats-clés… et des exemples concrets que tu peux adapter à ta sauce.


📝 Ta bio (OnlyFans, Ko-fi, Patreon…)

C’est souvent la première chose qu’un visiteur lit. Et pourtant, la majorité des bios sont soit vides, soit clichés. Évite les “contenus exclusifs” sans contexte.

Exemple 1 (sobre et direct)

“Musicienne indépendante. Ici, je poste mes morceaux inédits, mes démos, mes doutes aussi. Bienvenue dans les coulisses.”

Exemple 2 (ton plus décalé)

“Ce que je ne montre pas sur Insta, je le garde ici. C’est brut, parfois bancal. Mais c’est ce que je préfère.”


📢 Le teaser d’abonnement

C’est ton “pitch”, la présentation qui apparaît avant l’abonnement. Elle doit créer l’envie, sans mentir.

Exemple

“Chaque semaine, je partage une pièce de puzzle : une impro, un texte en chantier, un extrait de répétition.
Pas de mise en scène. Juste ce que je crée, quand je le crée.”


💌 Le message d’accueil (DM automatique ou non)

Un bon message de bienvenue peut transformer un abonné passif en fan engagé. C’est là que tu poses un ton chaleureux, sans tomber dans la mécanique.

Exemple

“Merci d’être là. Ici, tu verras des choses que je ne montre nulle part ailleurs.
C’est mon espace pour tester, échouer, expérimenter.
N’hésite pas à m’écrire si tu veux commenter ou suggérer.”


📨 La relance email ou les publications régulières

Même une simple annonce de nouveau contenu peut refléter ton univers.

Exemple 1 (format newsletter)

“Cette semaine, j’ai enregistré une version alternative d’un vieux morceau oublié.
Il est bancal, mais je l’aime comme ça. Je t’en parle ici.”
[→ Voir le post]

Exemple 2 (story ou post RS)

“Je viens de poster une démo qui me rend nerveux.
C’est probablement bon signe.”

Conclusion & invitation à l’affinage

Le copywriting n’est pas réservé aux vendeurs de formations et aux tunnels d’automatisation.
C’est un art — l’art de dire ce qu’on fait, de le rendre désirable, sans trahir ce qu’on est.

Dans l’univers de l’OnlyFans Management artistique, chaque mot compte.
Tu ne vends pas un produit, mais un lien.
Tu n’annonces pas une promo, tu ouvres une porte.

Et cette porte doit ressembler à ce qu’il y a derrière.

Alors prends le temps d’écrire. Réécris. Lis à voix haute. Demande à un ami si ça sonne juste.
Et si tu veux aller plus loin, être lu(e), relu(e), affiner ton tunnel et poser une voix qui te ressemble…

👉 Tu peux me contacter ici. Je travaille avec des artistes, pas des clones.

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