“Je comprends pas, je poste tous les jours, je réponds aux DMs… mais les ventes stagnent.”
Tu l’as peut-être déjà entendu, ou même pensé. Et si le problème ne venait pas de la fréquence ou de la plateforme, mais des mots que tu utilises ? Pas de ton style, ni de ton orthographe. Mais de ta capacité à guider le lecteur vers l’action, sans forcer, sans tricher. Autrement dit : de ton copywriting.
Sur OnlyFans et ses dérivés (MYM, Fanvue, etc.), beaucoup de créateurs négligent encore l’importance de l’écriture. Résultat ? Des messages génériques, des messages d’abonnement plats, des relances qui tombent à l’eau.
🎯 Cet article est fait pour toi si…
- tu gères seul(e) ta page OnlyFans/MYM (ou tu accompagnes un créateur) ;
- tu ne veux pas te transformer en vendeur de tapis, mais tu sais que ton business a besoin de conversions ;
- tu veux comprendre pourquoi certains messages marchent (et comment t’en inspirer intelligemment).
📌 Ce n’est pas un tuto, ni un recueil de scripts. C’est une mise au point stratégique pour comprendre, une fois pour toutes, en quoi le copywriting structure toute la relation client, et pourquoi tu gagneras plus si tu t’y intéresses sérieusement.
L’essentiel !
Type de contenu | Article de fond |
Thématique | Copywriting, stratégie OnlyFans |
Public cible | Créateurs, assistantes OFM, agences débutantes |
Bénéfice clé | Comprendre le rôle stratégique du copywriting dans l’OFM |
Temps de lecture | 14 minutes |
Mise à jour | Juillet 2025 |
AFFICHER LE SOMMAIRE
- On ne vend pas du contenu, on vend une relation
- Ce que fait (vraiment) le copywriting dans l’OFM
- Trois profils de fans, trois manières de leur parler
- Le copywriting, ce n’est pas “manipuler” (mais cadrer la relation)
- Ce que tu peux mettre en place dès aujourd’hui (sans changer toute ta stratégie)
- Conclusion – Si tu ne sais pas quoi dire… c’est peut-être là que tu perds le plus d’argent
On ne vend pas du contenu, on vend une relation
Tu peux proposer les meilleures vidéos du monde, avec une qualité irréprochable et des angles dignes d’un film primé… et pourtant ne rien vendre. Parce que sur OnlyFans, MYM, Fanvue ou n’importe quelle autre plateforme de contenu exclusif, ce n’est pas le contenu lui-même qui fait acheter. C’est la relation que le fan pense entretenir avec toi.
Et cette relation se joue dans les mots.
➤ L’erreur la plus fréquente : tout miser sur l’offre “technique”
Beaucoup de créateurs pensent que le succès passe par :
- poster souvent,
- proposer des photos sexy ou trash,
- accumuler les abonnés.
Mais en réalité, un fan paie rarement juste pour le contenu seul. Il paie pour l’accès, pour la personnalisation, pour l’illusion d’intimité. Et cette illusion passe par… le langage.
Exemple concret :
« Salut 🥰 tu veux du contenu hot ? »
vs
« T’as pas idée de ce que j’ai tourné ce matin… je t’en parle si t’es curieux 😏 »
La première phrase vend du contenu.
La seconde invite à une interaction, elle crée de l’attente, elle ouvre une histoire.
➤ Les trois moments où la relation se joue
Dans la pratique, tout se joue souvent dès les premières 24 heures d’abonnement. Voici les trois points de bascule :
- Le message de bienvenue
➤ Est-ce que tu accueilles vraiment le fan, ou tu balances ton lien dès la première ligne ? - Le premier échange en DM
➤ Est-ce que tu poses une question ouverte, ou tu bombardes de photos tarifées sans contexte ? - Le premier PPV envoyé
➤ Est-ce qu’il arrive comme une “suite logique” dans la discussion, ou comme une pub balancée au hasard ?
Quand tu écris ces messages à la va-vite, tu montres que tu n’as pas de cadre. Et si toi-même tu n’as pas réfléchi à la relation, le fan se lasse vite.
Mais quand ton copywriting donne du sens, chaque message devient une étape dans une montée en tension, vers la fidélisation (ou la vente).
➤ Ce qu’un bon message change vraiment
Un bon message n’est pas forcément plus long. Il est simplement mieux ciblé, plus engageant, plus fluide. Il permet de :
- créer un lien (tu me parles à moi, pas à tout le monde),
- faire monter l’envie (tu ne montres pas tout tout de suite),
- rassurer (tu expliques, tu poses un cadre, tu montres que c’est pro).
Et surtout : il donne envie de répondre.
Ce que fait (vraiment) le copywriting dans l’OFM
Le mot “copywriting” peut faire peur. On imagine des pubs vintage à l’américaine, des argumentaires à rallonge, ou pire : des techniques de manipulation. En réalité, dans l’OFM, le copywriting est partout – dès que tu écris pour obtenir une réaction.
Il ne s’agit pas de convaincre quelqu’un d’acheter ce qu’il ne veut pas.
Il s’agit de guider ton interlocuteur en utilisant les bons mots, au bon moment, avec le bon ton.
✍ Le copywriting, c’est écrire pour obtenir une action
La définition simple : le copywriting, c’est l’écriture orientée conversion.
Autrement dit :
👉 écrire pour que quelqu’un fasse quelque chose.
Que ce soit :
- s’abonner à ton compte privé,
- répondre à ton message,
- acheter un PPV,
- ou même… simplement te faire confiance.
Et la grande différence avec un message “classique”, c’est qu’un message copywrité prend en compte l’état d’esprit du lecteur. Il anticipe ses objections, ses désirs, ses blocages. Il crée une dynamique au lieu de supposer que la personne est déjà “chaude”.
🛠 Dans l’OFM, le copywriting agit à toutes les étapes
Voici les 5 zones clés où ton écriture peut faire toute la différence :
- Message d’abonnement
➤ Premier contact. Tu poses les bases. Tu montres que tu es dispo, pro, et cadré.
🎯 Objectif : créer de la confiance. - Premiers DMs
➤ Tu creuses le profil du fan, tu cibles ses envies, tu installes un ton.
🎯 Objectif : créer de l’engagement. - Teasing dans les PPV ou dans la bio
➤ Tu ne décris pas le contenu mais l’effet que ça va lui faire.
🎯 Objectif : déclencher l’achat. - Relances post-achat ou post-abonnement
➤ Tu ravives le lien, tu rappelles qu’il y a plus à découvrir.
🎯 Objectif : augmenter la LTV (valeur à vie du client). - Script de refus ou de recadrage
➤ Tu poses tes limites sans casser la relation.
🎯 Objectif : préserver l’ambiance et le respect.
📎 Automatiser sans réfléchir, c’est automatiser l’échec
Beaucoup de créateurs automatisent trop vite :
- messages de bienvenue génériques,
- envoi massif de PPV identiques,
- relances “tu veux voir la suite ?” toutes les 48h.
Automatiser ce qui ne fonctionne pas, ça reste inefficace.
👉 Ce qu’il faut automatiser, ce sont des messages qui ont déjà prouvé qu’ils fonctionnaient, ou des structures que tu peux adapter au profil du fan.
Le bon réflexe : tester manuellement → analyser les réponses → améliorer → puis automatiser.
Trois profils de fans, trois manières de leur parler
Si tu parles à tout le monde de la même façon, tu risques de ne convaincre personne.
Dans le monde de l’OFM, tous les fans ne veulent pas la même chose. Et ce n’est pas ton offre qui doit changer, c’est ton discours.
La bonne nouvelle : une grande partie des fans appartiennent à trois grands profils psychologiques. Mieux les reconnaître, c’est pouvoir adapter ton message, ton ton, et ton timing.
👑 1. Le fan égocentrique : il veut briller
Il aime se sentir important. Il veut impressionner, montrer qu’il a du pouvoir, qu’il est spécial.
Ce fan paie plus volontiers quand il se sent valorisé.
🧠 Comment lui parler :
- Flatte-le subtilement (“Tu dois être canon en costard 🖤”).
- Pose des questions sur lui (“Tu bosses dans quoi ?” → “J’imagine que t’as des responsabilités…”).
- Valorise l’acte d’achat (“Tu veux que je t’envoie un truc vraiment perso… je le fais pas souvent.”).
⚠️ Ne jamais le confronter trop directement. Si tu le fais douter de lui, il part.
💔 2. Le fan en manque d’attention : il veut exister
C’est le fan le plus courant. Il cherche une connexion émotionnelle plus qu’un contenu explicite.
Il se sent souvent seul, invisible, ou peu écouté. Il vient chercher une illusion de lien sincère.
🧠 Comment lui parler :
- Montre que tu te souviens de lui (“Tu m’avais dit que ton taf te pesait un peu en ce moment…”).
- Sois bienveillant et présent (“T’as passé une bonne journée ?”).
- Crée une continuité (“Je t’ai préparé quelque chose pour ce soir…”).
⚠️ Ne pas précipiter la vente. Il achète si la relation se construit. Mais tu dois quand même cadrer le temps passé.
🐭 3. Le ratus (ou time waster) : il teste tes limites
Il adore discuter sans jamais acheter. Il essaie d’aller plus loin sans payer, pose des limites floues, et te fait perdre ton temps.
Mais il n’est pas toujours malveillant : il n’a juste pas encore basculé dans le bon cadre.
🧠 Comment lui parler :
- Sois clair et cadrant (“Tu peux me demander, mais les contenus privés, c’est payant ici.”).
- Applique une méthode de tri (ex : 3 refus → étiquette jaune/orange/rouge dans ton CRM).
- Ne le priorise pas (“Je suis occupée, je te réponds plus tard 💋”).
⚠️ Ne pas insister ni mendier l’achat. Tu donnes l’opportunité. S’il ne prend pas, tu passes à un autre.
🎯 Adapter ton ton = multiplier tes conversions
Tu n’as pas besoin de tout deviner dès le premier message.
Mais plus tu poses les bonnes questions, plus tu reconnais les signaux faibles… et plus tu peux ajuster ton écriture pour mieux vendre.
🧩 Rappelle-toi :
- À l’égocentrique, tu fais gonfler l’ego.
- À l’émotif, tu crées une bulle.
- Au ratus, tu poses un cadre.
Le copywriting, ce n’est pas “manipuler” (mais cadrer la relation)
Quand on commence à parler persuasion, storytelling ou techniques de conversion, une question revient souvent :
“Mais… est-ce que je ne suis pas en train de manipuler mes fans ?”
C’est une inquiétude saine. Et elle prouve que tu es quelqu’un de bien.
Mais il faut remettre les choses au clair : le copywriting, ce n’est pas forcer. C’est créer un cadre explicite, dans lequel chacun sait ce qu’il peut attendre, donner et recevoir.
🧠 Ce que veut vraiment ton fan
Même s’il ne le formule pas ainsi, ton fan cherche souvent :
- un espace où il peut être lui-même,
- un échange clair, sans malaise ni ambiguïté,
- une sensation de contrôle… tout en étant guidé.
Le copywriting sert à créer ce contrat implicite.
Tu ne triches pas. Tu construis un jeu de rôle – avec ses codes, ses limites, ses règles.
Et dans ce jeu, le fan peut se laisser aller parce qu’il sent que tu maîtrises.
🧭 “Cadrer”, c’est sécuriser
Imagine un bar sans prix affichés, où le serveur demande au client de “deviner ce qu’il veut” sans rien dire.
Inconfortable, non ?
C’est exactement ce que vivent certains fans quand les messages sont flous, les relances désorganisées, les promesses ambiguës.
Un bon copywriting :
- explicite les intentions (“Je t’envoie un truc perso si tu me réponds avant ce soir”),
- définit des règles implicites (“Je ne fais jamais ça gratuitement…”),
- rassure par sa constance (“Tu sais que je suis là tous les soirs à 21h pour toi”).
📌 On n’est pas là pour embrouiller. On est là pour guider et rendre désirable ce que l’on propose.
❌ Ce que le copywriting ne doit jamais devenir
Ce n’est ni du forcing, ni du mensonge, ni de la prédation psychologique.
Le but n’est pas d’inventer des urgences artificielles toutes les deux heures, ni de faire culpabiliser les gens de ne pas acheter.
🎯 Ce que tu veux, c’est :
- attirer les bons clients,
- les faire rester plus longtemps,
- et créer un environnement dans lequel ils ont envie de dépenser.
Et ça passe par des messages bien écrits, pas par des techniques crasseuses.
Ce que tu peux mettre en place dès aujourd’hui (sans changer toute ta stratégie)
Pas besoin de tout revoir d’un coup. Le copywriting est une compétence qui s’affine dans la durée, pas un bouton magique.
Mais si tu veux progresser – et surtout voir un impact direct sur ton chiffre – voici ce que tu peux faire dès maintenant, sans investir un centime :
1. 🔍 Relis tes anciens messages avec un œil “conversion”
Prends 5 à 10 conversations passées, et pose-toi ces questions :
- Est-ce que j’ai créé un lien dès le début, ou j’ai directement tenté de vendre ?
- Est-ce que mes questions ouvraient une discussion ou la fermaient ?
- Est-ce que mes phrases donnaient envie de répondre, ou sonnaient comme des copiers-collers ?
💡 Astuce : tu peux surligner en vert ce qui te semble engageant, en rouge ce qui semble vide ou trop robotique.
2. 🧠 Crée un petit doc “phrases à tester”
Dès que tu as une idée de phrase plus fine, plus intrigante, plus drôle, plus ciblée : note-la.
Par exemple :
- Au lieu de “Tu veux du contenu hot ?” → “Tu préfères que je t’envoie quelque chose qui fait monter doucement… ou qui choque direct ? 😈”
- Au lieu de “Tu m’écris jamais…” → “T’es du genre à faire attendre longtemps ou à surprendre sans prévenir ? 👀”
Tu peux même les classer par objectif (accueil, teasing, relance, recadrage…).
3. 🎯 Choisis UNE zone d’impact à optimiser cette semaine
Inutile de vouloir tout corriger à la fois. Mais choisis une zone stratégique pour tester :
- ton message de bienvenue automatisé,
- le teaser envoyé avec un PPV,
- ta relance type après 24h sans réponse.
Teste. Observe. Ajuste.
C’est comme ça que tu passeras de “je fais du mieux que je peux” à “je sais ce qui marche, et je le peaufine”.
4. 🔄 Intègre une mini routine “copy” dans ton workflow
Exemple :
- Le lundi, tu relis 5 messages à froid.
- Le mercredi, tu modifies 1 automatisation avec une tournure plus engageante.
- Le vendredi, tu ajoutes 2 nouvelles formules à ton Google Doc perso.
⏱ En 30 minutes par semaine, tu peux construire une vraie boîte à outils personnalisée.
💬 Le copywriting n’est pas un art réservé aux pros du marketing.
C’est une manière d’apprendre à mieux parler à ceux qui te suivent déjà.
Conclusion – Si tu ne sais pas quoi dire… c’est peut-être là que tu perds le plus d’argent
Tu peux avoir les meilleurs visuels, poster tous les jours, tester tous les outils d’automatisation du marché…
Mais si tu ne sais pas comment parler à ton audience, tu passes à côté de ton vrai levier de croissance.
📉 Un message mal calibré, c’est :
- un fan qui ne comprend pas ce que tu proposes,
- un client potentiel qui s’en va sans acheter,
- une relation prometteuse qui ne démarre jamais.
À l’inverse, une bonne phrase peut suffire à déclencher l’envie, à créer un lien, à vendre sans forcer.
✍️ Et ce n’est pas une question de talent, mais de méthode.
Le copywriting, ça s’apprend. Et c’est ce qu’on va faire ensemble.
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